FOURIRE
La tuile après l’une et puis l’autre
trois fois m’a compté les chandelles
j’ai bu trois sirops de grenade
dedans le bassin s’assécha
la toile tremblait des couleuvres
mâchées de grenouille à nageoires
j’avais du jambon dans les jambes
autour s’aiguisaient les couteaux
un coup dans les plumes et l’oeil plombe
le fil du maçon verticale
un vol de planeur amarré
le plan de ma nuque est un rêve
j’ai ri comme un fou de la tuile
tombée au jardin des tuileries
dimanche 29 juin 1975