CHATRAPE
Les gens à la chaîne disent adieu
mais sans le vouloir ils espèrent
les gens à la traîne sont affreux
et sans le vouloir ils s’enchaînent
les coutures de sang qui les peignent
désignent à la bête une proie
les gens à la peine vont au creux
de la terre en flammes et entraînent
la folle au marteau de cocagne
le goût de la peau qui s’éloigne
demeure sur la langue en souffrance
lundi 22 octobre 1979