HYMNE AU JE
Mais qui choisit le je
c’est la mer et le feu
dans les étendues bleues
du ciel hanté des dieux
c’est la terre et le feu
sur les crêtes où les yeux
dévalent dans les creux
c’est la chair et le feu
dans les fours où les pieux
sèment des cris d’adieu
c’est l’affaire des affreux
des sévices et des noeuds
coulant comme un aveu
à la mer et au feu
à la terre et aux cieux
que l’amour ira mieux
quand l’homme sera Dieu
à la place et au lieu
de s’accorder à ceux
qui haïssent le je
lundi 1er septembre 2003