MELEZE
L’arbre se fend
cinquante mètres dans le ciel
le tronc conique a l’oeil velu
ses ailes pleurent des larmes molles
l’espoir vert clair des fascicules
ses petits cônes en flammes brunes
l’habit caduque avec la rouille
automne nu des maquillages
habite à l’orée des soleils
aux pâturages de vertiges
le conifère de la douceur
jeudi 27 mai 1975