PIN DE MONTAGNE
L’arbre bouledogue
dix mètres en peine dans le ciel
le tronc sans gerce a l’oeil touffu
ses ailes peignent un air de feuille
l’espoir uni des verts foncés
ses cônes absents du tout objet
l’habit élu de l’immuable
mois derrière mois jusqu’à l’ultime
habite aux alpes générales
dans les conforts grégarisés
le conifère de la fadeur
jeudi 29 mai 1975